La fée du Klaënstyl

Bon... Voici une autre histoire qui m'est arrivée, pas loin d'Ellesméra.

"Dans mon monde ( peut-être que Amalya l'as déjà passé, en rêve?), le jour du solstice d'été, les villageois avaient la coutume de cueillir les fleurs des montagnes et de les placer aux abords des forêts.
C'étaient des fleurs assez rares, des fleurs blanches dont les pétales changeaient de couleur en fontion de l'heure de la journée.
Ces fleurs, on les appelaient les féeries du Klaënstyl."

Spoiler:

Bon... Je mets la suite ^^

...

"Ces fleurs, on les appelait les féeries du Klaënstyl.
Je me suis toujours demandée d'où venait cette coutume, mais, lorsque je faisait part aux paysans de ma quête, ils me donnaient des réponses qui, loin de me satisfaire, me laissaient pensive et questionneuse. Il faut dire que le mystère me tracassait. Je me rendis alors chez l'Ancêtre.
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Il vivait dans une caverne, sombre et noire, éclairée par une seule torcher qui produisait une faible lumière. De l'eau gouttait du plafond, des champignons avaient poussé sur les parois; et les sièges en mousse avaient été rongés par les mites. Mais j'affectionnait ce lieu plus que tout.
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Comme à son habitude, l'Ancêtre se tenait sur son tapis perse, les jambes croisées, un thé au citron devant lui. Serein, il respirait lentement, dans un état second, en pleine concentration.
Mais avant de déblatérer, il faut que je vous apprenne quelque chose par rapport au vieil patriarche.
Car l'Ancêtre, depuis ma naissance, était aveugle.

Contrairement à la plupart de la population, il s'était très bien adapté à la situation. Ses sens s'étaient aiguisés à leur point d'apogée, aussi reconnaissait-il les villageois mieux que quiconque l'aurait fait.
Il reconnaissait cet handicap comme un don du ciel, et chaque jour remerciait-il son destin.
C'était un homme qui avait vécu, un homme qui avait voyagé, vu la terre et le monde dans toute leur splendeur. Ses récits n'en étaient que d'autant plus riches; des contes qu'il avait vécu, qu'on lui avait raconté, des lieux extraordinaires, des seigneurs extravagants, des chats chauve-souris, bref, si on lui avait donné le temps de rédiger ses mémoires, elles auraient tenu " en autant de tomes que d'années vécues", ajoutait-il en riant.
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la suite plus tard ^^dites moi vos avis

Je demeurai immobile, face à face avec l'Ancêtre, en attendant qu'il s'aperçoive de ma présence.
Enfin, ses yeux sans vie se plissèrent, sa bouche se tendit en un léger sourire et, simplement:

"-Entre, Ællana."
Il avait dit ça sur un ton posé, reflétant la sérénité de son esprit et l'harmonie de son âme.
Je m'asseyais donc sur le tapis, balayant la grotte du regard, lorsqu'un détail retira mon attention. Jusque là, il ne m'avait pas frappé, mais à présent il obnubilait mon esprit.
"-L'Ancêtre, d'où vient cette lampe?"

Mon hôte versa du thé dans un bol qu'il me tendit, et avala lentement une gorgée de tisane chaude avant de me répondre.
"-Cette lampe, comme tu l'appelles, est en réalité un œuf constitué d'aigue-marine. On a placé une lumière, las lumineasti -qui brille continuellement. Quand à sa provenance... Elle restera secrète. "

Le plafond, d'ordinaire sombre, était à présent éclairé de cercle bleus et blancs qui provenait de l'œuf. Il faisait chaud; je retirais mon chandail.

"-Ællana, je crois savoir que tu n'es pas venue pour me parler d'une lampe qui n'en est pas une, sourit l'Ancêtre avec ironie."

Une fois de plus, je demeurai étonnée par les talents du vieillard. Rassemblant mes idées, j'inclinais la tête et en vint droit au but:
"- Les féeries du Klaënstyl. Fleurs aux couleurs changeantes, qu'on pose à la lisière de la forêt le jour du solstice d'été- c'est à dire demain.
Pourquoi?
- Les féeries du Klaënstyl... "murmura l'Ancêtre.
Ses yeux s'évadèrent et je crus y décerner un passé ancien, miroir de la réalité, où se tenait la réponse de ma question.
Patiente, je le laissa parler.

Il ne dit rien. Je commençai à m'impatienter. Qu'attendait-il, par Merlyn? J'allai ouvrir la bouche lorsqu'il me devança:
"-Tu devras le découvrir par toi-même... C'est un expérience unique." Sa barbe se fendit en une expression mystérieuse, et il se tu.
-Mais..."

"Je crois que tu devrai t'en aller, Ællana."
De colère, les mots me restèrent coincés dans la gorge. Qu'avait-il, ce vieux fou, avec ces phrases sibyllines? Ne pouvait-il pas se comporter comme la normale? MAIS BON SANG!
Furieuse que la seule personne connaissant ma réponse refuse de me la dévoiler, je sorti l'esprit bouillonnant et claquai la tenture qui masquait l'entrée.
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La suite ! Very Happy

J'aime bien ton histoire, et je veux bien savoir ce qu'elles ont de spéciales ces fleurs! (enfin ce qu'elles font!)

yihaa tu verras bien ^^^