Et si c'était à notre tour???

Nous sommes en France, 2007, les élections vont arriver et nous nous vivons notre petite vie tranquille. Mais un jour, une lettre arrive par la poste, jusque là rien d’anormale, si ce n’est que l’enveloppe est cacheté par un peu de cire dans lequel est gravé un curieux symbole.
C’est avec une curiosité grandissante que vous l’ouvrez… A l’intérieur il y a une feuille pliée en quatre. Vous l’ouvrez et lisez ces simples mots :




Etonné, surpris ou indifférent chacun à fait ce que bon lui semblait de cette lettre, puis est retourné à ces occupations personnelles. Puis dans la nuit un terrible orage éclate comme s’il frappait les trois coups pour annoncer le début d’une pièce de théatre… Durant les jours suivant ces insignifiants évènement vous voyez votre vie prendre un nouveau cour.

Et oui ! En plus de vos multiples qualités, vous vous découvrez, plus ou moins clairement, une nouvelle capacité. Celle-ci n’a rien de normale, et tout de suite vous pensez aux X-men, ou à d’autres série mettant en jeu des mutants…

Mais que vous arrive-t-il ? D'où vient ce changement? Comment allez-vous utiliser votre nouveau potentiel ? Comment vont réagir les autres? Êtes-vous seul ? Qu’allez-vous devenir?

Mais nous ne sommes pas dans un film, ni une série américaine, et l’origine de ce changement est surement plus complexe qu’une simple mutation, aucune organisation va tentez de vous capturer et il n’existe surement pas de gros méchant qui veut détruire le monde !!!
Alors qu’allez vous faire ???

Voici le début de cette histoire, dont le thème n’est pas forcément original mais voyons se que nous ferions dans une telle situation de simple pagu comme nous…

conditions:
-1 post tous les deux jours.
-Soyez imaginatif pour votre pouvoir.
-Evitez le grand n'importe quoi.
-Partez bien de vous même pour que se soit plus drôle.
-Et surtout amusez vous.

Je rentre tranquillement chez moi, comme chaque jour aprés les cours, je prend l'ascenseur, puis je rentre dans l'appartement.

"Y'a une lettre pour toi! Je l'ai mise sur ton lit!"
"Merci Fanny!"

Je vais dans ma chambre, allume mon PC portable, puis j'ouvre cette lettre...
Il n'y a rien deplus que ces mots sur une simple feuille :



Je retourne la lettre deux, trois fois, puis je la remet dans son envellope puis je la met dans un tiroir.

Les jours se suivent et se ressemblent, rien ne se passe, du moins rien d'exeptionnel.
Aujourd'hui je reviens de chez moi aprés des vacances peu reposante. J'arrive devant la porte de mon appart, je fouille mes poches, tout en m'inquiétant de plus en plus...Je pose mon sac, vide toutes mes poches mais je n'ai pas mes clés.

"C'est de mieux en mieux!"

Je frappe en espérant vainement qu'il y ai quelqu'un...Et alors que je pointe ma main vers la serrue comme pour enfoncer une clé invisible, mon index se déforme sous mes yeux effrayer pour ressembler à une clé...
Par peur ou surprise je remue ma main comme lorsqu'on se brûle, et lorsque je m'arrète ma main est normale.
J'ai du mal à comprendre, je reste là passant mon regard de ma main à la serrure, puis la curiosité me rongeant, je retente l'expérience : Je pense fort à ma clé tout en dirigeant mon index vers la serrure...De nouveau mon doigt devient clé, mieux je l'introduit dans la serrure puis ouvre la porte...
Je secoue ma main pour qu'elle revienne comme avant puis je rentre chez moi, curieux de tenter des expériences avec se que peux encore faire mon doigt.

Comme tous les soirs, je rentre après une journée de cours et 45 min de bus, surchauffé et la musique trop forte pour entendre son MP3.
Je pose mon sac dans ma chambre et vais sur l’ordinateur. Là Sham se retourne et me dit que j’ai reçu du courier.
Je repense à l’argent en masse que je retire souvent de la banque et me dit que je devrai peut-être économiser peut-être un peu.
Je me lève donc et vais dans ma chambre. Y a bien une lettre de la Poste. Plus une autre lettre que j’ouvre en premier.
« Merci et bonne chance » est simplement écrit dessus. Je la regarde et me demandant ce que c’est et d’où ça vient. Je hausse les épaules, la pose sur mon bureau et retourne sur le PC.
Le lendemain, j’avais déjà oublié la lettre, plus préoccupée par la journée à venir.

Deux jours après cette lettre, oubliée depuis un bout de temps, je me mets à regarder la télé ; impossible d’approcher le PC, Léo est trop occupé dessus.
Je regarde la 3, y a les infos et y a rien d’autres sur les autres chaînes de toute façon.
Il y a eu un accident de train.
Sans m’en rendre compte, je dis a à voix haute « 35 morts, le conducteur allait trop vite dans le tournant. », le présentateur annonce 1 minute plus tard qu’il y avait 35 mort mais que les causes étaient encore inconnues. C’était comme si j’avais déjà vu cette accident avant que le journal en parle. Ou, that is the question ? Peut-être vu dans une affiche à Chambé chez un marchand de journaux, non, j’ai plus l’impression d’avoir été sur la scène. Je hausse les épaules. Après tout, ce n’est qu’une impression.

Je rentre enfin de mes vacances. Je me sens partagée entre le bonheur de retrouver mon chez moi et la tristesse de ne plus être avec mon ami au bord du lac.
J'en profite au passage pour récupérer mon courrier : deux semaines de vacances, et c'est toujours à ce moment là que tombe le courrier urgent. Ca ne rate pas, une belle pile m'attend. Je coince le courrier entre mes dents, une main prise par la cage de Basilus et l'autre destinée à pousser les portes et tourner les clés.
Enfin chez moi. Basilus m'engueule : il en a marre d'être dans sa minuscule caisse, il veut retourner courir dans l'herbe.
Je commence à dépouiller le courrier : une facture de mon frère (la Poste s'est encore planté, et oui), une pour moi, les programmes électoraux (il était temps !), la réponse de l'agence comme quoi je peux quitter mon appart en juillet, de la pub, des trucs sans interêt. Une lettre bizarre, cacheté : "Merci et bonne chance". Ha ben c'est sympa. Je suis d'accord, ça manque d'encouragement cette vie ! Je retourne la lettre dans tous les sens : le seul indice est le symbole dans la cire qui ne m'évoque rien. Un instant je me demande quel cadeau les Petits Dieux m'ont réservé ce coup-çi. Mais comme je ne suis pas croyante (ahem) on va dire que c'est le début d'une campagne de pub bizarre. Je la laisse dans mes papiers brouillons.
Les jours s'écoulent entre déprime et soleil. Monotonie de la vie quotidienne, pas le meilleur moment.
Et puis un matin, je me mets à déprimer sévèrement. Rien foutu hier, pour changer. Je vois ma vie du mauvais côté : une éternité inintéressante, avec beaucoup de rage et de douleur, peu de douceur. Le souci c'est que je rêve trop, et trop bien : la réalité supporte mal la comparaison.
Un proverbe vieux comme le monde dit "vit tes rêves, ne rêve pas ta vie". Facile. Mais plutôt que de laisser mon esprit partir vers un de mes nombreux Mondes, je me concentre un peu sur ma vie : ce que j'attends et ce que j'espère du futur, les bons moments passés, et ces espaces intemporels de l'imaginaire. Je m'imagine dans la chambre chez Reynio, devant la fenêtre donnant sur le lac, avec cette douce lumière matinale du soleil filtré par la brume, le cri des foulques et des poules d'eau…
Je sculpte mes pensées en précisant autant de détails que possible, si bien que tout en étant les yeux dans le vague face à mon ordinateur, je me sens réellement là-bas. J'entends soudain un bruit dans l'escalier, et je me retourne.

… Je me retourne ?

Je me réveille brusquement, un peu affolée. Il faut que je calme mes délires. Rêver fort, ça n'est pas halluciner. Un instant j'ai vraiment cru que j'étais ici et là-bas en même temps. Un peu schizo, ok, mais heu…
Je décide de me secouer et d'aller au cinéma. Pas le temps ni l'argent de voir un psy, là. Faut arrêter de déconner, nom de nom !

Je m'étais bien amusé toute la soirée à essayer d'ouvrir des serrures, je suis capable d'imiter tout type de clés. Puis il faut bien que je retourne en cour...
La moitié de ma semaine se passe on ne peut plus normalement. Je ne parle à personne de ce nouveau don, sûrement à cause de X-men... J'ai peur que les gens réagissent comme dans le comics. Aprés tout on a toujours peur de ce qui est différent...

Alors que je suis en TP un nouvel évènement se produit : je devais rendre un rapport et je n'ais pas d'agraffeuse. Je me retourne, regarde autour de moi et tout en me demandant qui peut en avoir une, inconsciemment, je mime avec ma main, l'agraffeuse... L'effet est immédiat : ma main me picote puis lorsque je la regarde je vois une agraffeuse à la place de ma main, exactement comme je la pensais...

A nouveau par réflexe je secoue ma main et l'agraffeuse disparait...
Je reproduis exactement le même schéma que lorsque mon doigt c'est transformé en clé. Mais ce coup ci je me cache pour faire réapparaitre l'agraffeuse. Je découvre avec surprise que je produit même les agraffes.

Cette nouvelle découverte me laisse imaginer d'immense possibilité et j'ai hâte de rentrer à l'appart pour les essayer.

Quelques jours passent. Tout va bien ; enfin, non, plutôt rien ne va vraiment mal.

Un soir je rentre du cinéma. Attente pour le bus : 15 minutes. A cette heure-çi, je le sais, ça sera plutôt 20. Bon, ben tant pis, je vais rentrer à pied.

C'est un de ces jours où je suis un peu crevé de m'être trop agité. Pour tout dire j'en ai plein les pattes, et un instant je me demande si je ne vais pas sagement attendre le bus. Mais il fait un peu froid...

Tandis que je marche, je me dit que ça serait vraiment agréable d'inventer des télétransporteurs individuels. Hop ! d'un coup en bas de chez moi. Je m'y voit bien. Dans le square à côté de chez moi, il y aurait comme d'hab les jeunes du foyer qui fument une clope. Je me demande bien de quoi ils peuvent causer... Peut-être de métaphysique appliqué ? Je ne sais pas si c'est toujours les mêmes, mais au cas où ils ont depuis longtemps du faire le tour des conversations classiques. Je me marre doucement en imaginant ces gamins trop vite grandi causer Platon versus Aristote, tandis que le gros bonhomme du rez-de-chaussé, crispé sur sa carabine, les imagine fomenter la révolte. Mais non, ils parlent bagnoles, copines aux réactions complexes, dernière émission télé.
L'un des jeunes relève soudain la tête et s'exclame : "Hé c'est quoi ce truc !"

Je me réveille soudain de ma rêverie. De nouveau j'ai laissé mes pensée divaguer étrangement, me croyant vraiment là-bas, à côté d'eux. Je secoue la tête. Faut que je me calme, je vais finir par croiser Cthulhu au coin de la rue !

Il me reste encore 500 mètre. J'arrive enfin au square. Impression de déjà-vu : mais c'est normal, y'a toujours des gens ici. Spectacle quotidien sans surprise.

Tandis que je passe à côté d'eux, leur conversation me hérisse le poil.

"Mais c'est vrai j'te dit ! y'avait comme une sorte de visage là, qui nous regardait !
-'Tain, faut que t'arrête, c'est que du tabac là !
-Ce truc nous regardait et se marrait !"

Rentrant la tête dans mes épaules, refusant d'y croire, je rentre chez moi.

toujours la même journée, je rentre chez moi, je lâche mon cartable super lourd, je monte et fait chauffer l'eau pour le thé, évidement cham et sur son pc et travail, il me dit que j'ai reçu une lettre, "merci et bonne chance"....
Je vois, je laisse donc cette lettre sur le bureau et vais me faire mon thé en regardant la télé.
assis tranquillement ma tasse disparais soudainement de ma main, étrangement sous ma main il y a un tas de poussière, puis la tasse réapparais dans ma main, je la regarde avec de grand yeux, puis la tasse se transforme en poussière sous mes yeux. " tu est poussière et tu redeviendras poussière" je dis sa sans m'en rendre compte, puis je pense a ma tasse et elle réapparait sous mes yeux. je lâche la tasse et je me dis pendant 5s que je rêve, mais non je suis bien réveiller.
je laisse donc cette incident dans mon cerveau et dans ma mémoire comme hallucination et continue donc mes occupation non sans avoir peur de cette vision etrange

Je suis enfin chez moi!
Je me pose tranquillement devant mon établi où se trouve mes armes qui n'attendent plus que leurs couches de latex....Mais j'ai plus de pinceau.
Je fixe ma main... et comme prévu mes doigts se soudent puis forment un magnifique pinceau de la taille idéal.
Le mieux c'est qu'une fois que j'ai fini le latex je n'ai pas à nettoyer un pinceau mais ma main... Ce qui est beaucoup plus pratique.