Nayade, la ménestrelle!

[mode sortie d'exam de philo on]
L'importance est un concept délicat à manier. Si on le trouve en filigrane tant dans l'oeuvre de Platon que d'Heidegger, jamais il n'est formellement explicité. Ontologiquement il s'agit de determiner si le Vrai est important, ou si l'Important est vrai. Sémantique fragile qui pose la question du Logos. Il faudrait donc étudier l'impact d'un tel concept dans les différents domaines et époques de la philosophie. Wittgenstein, dans son Tractatus, expose clairement...
[mode sortie d'exam de philo off]


Ben l'important c'est ce qui est important non ?

*réfléchis un moment.
Je crois que l'important c'est d'être vivant et de savoir que c'est pas eternel. Mais ça n'engage que moi.

Accesoirement l'important ici, c'est la belle Nayade et son regard enchanteur

L'importance, c'est ce qui se dénote, qui sort de la masse, ce qui se démarque. Des personnes, des lieux, des événements peuvent être importants car ils acquièrent une certaines signification ou suscitent en moi des émotions fortes. On peut relever le caractère subjectif de la chose, puisque ce qui est important pour moi, ne l'est pas forcément pour les autres.

Attention au concept: une chose importante peut être exceptionnelle, mais une chose exceptionnelle n'est pas automatiquement importante. Ici, nous nous trouvons dans le premier cas de figure.

Ce qui prouve l'interet de la question. pour moi l'important c'est ce qui est non necessaire (non vital), mais pas loin.

juste après l'urgent dans la corbeille à papier...

Je pense, pour ma part, que ce qui est important est justement ce qui est vital, c'est tout ce pour quoi on se battra pour l'avoir, le garder ou le protégé. C'est tout ce qui fait que ça vaut le coup de voir demain se lever. Je suis d'accord sur un point : c'est totalement subjectif mais il existe aussi des choses importantes pour la collectivité (normalement c'est les politiques qui doivent s'en occuper mais on peut en douter).

Hum... Je ne sais pas. Par exemple, pour moi les câlins, c'est important, mais je peut m'en passer (la preuve) sans en mourir ni avoir envie de mourir. Ca me manque, c'est sur, mais bon, ça ne m'empêche même pas d'être heureuse.

Ou bien le bonheur des gens qui m'entourent (important aussi pour moi) : d'accord, je peut faire de sacré sacrifices pour ça, mais en fin de compte, ce n'est pas vital. La preuve je laisse certaines personnes que j'aime être malheureuses sans même essayer de leur remonter le moral ou bien j'oublie systematiquement de prendre des nouvelles des gens.

Il y a un tas de choses qui sont importantes, mais pas vitales à mon sens. En fait le vital pour moi se résume à : boire, manger, dormir, éliminer, garder mon corps entre 36°C et 38°C, respirer, et Rêver.
D'accord, je suis une vieille épicurienne. Mais bon, tant que j'ai ça, je suis en vie. Après c'est que du benef, voir presque du superflu.

Je peut me battre pour des choses importantes, mais pas en mourir si je ne les ait pas. Ce n'est donc pas vital.

Oui, j'acquiesse à ton propos.
Vital n'est pas important dans le sens où on le considére ici. De la même façon dont on distingue besoin et désir, on distingue vital et important.
On pourrait même ajouter que vital est général, ne dépend pas d'une personne (sauf pour certains cas) et se distingue de ce qui est important.